dimanche 13 octobre 2013

◊ Semaine 1 ◊ • Journal de bord •


Dimanche 13 octobre 2013

C'est enfin le Jour J du grand départ! Catherine nous aide à transporter les bagages jusqu'à la gare de Grandvaux. On arrive pour une fois avec quelques minutes d'avance (grande première pour la famille Cellier!) C'est pas très loin de la maison, mais les nombreux bagages sont lourds… 130 kg en tout! Difficile d'abandonner (surtout pour Alexandre) nos complices... piano, xylo, flûte de Pan, clarinette, mélodica, harmonica, maracas et ukulele.





Lundi 14

Après 24 heures de voyage notre avion se pose en début de soirée sur la piste d'aterrissage de Perth. Nous sommes exténués mais sains et saufs. Notre attirail est bien arrivé à destination. Le douanier nous a même fait un grand sourire en voyant les 10 kg de fromages et de chocolats que nous avons spontanément déclaré. Sabrina vient nous chercher à l'aéroport… c'est la grande classe! C'est incroyable, tous les bagages rentrent dans le coffre de la voiture. Nous dévorons les délicieuses lasagnes que nous a préparé Sabrina et Laurent. On fait de la musique avec Noa et Mateo.


Mardi 15

Nous décidons de prendre le train de la Joondalup line et de faire une promenade dans la ville de Perth. Nous entrons dans le grand musée de l'ouest australien (Western Australian Museum) Une exposition très intéressante sur les aborigènes et leurs relations avec les colonisateurs nous fait découvrir un peu plus de leur histoire (chaotique?). Plusieurs différentes galeries sont aussi consacrées à la géologie, aux dinosaures, aux animaux et aux papillons (précision pour les lausannois: en gros c'est le Musée de Rumine australien sans la chèvre à deux têtes et autres pauvres bêtes empaillées). Et lorsqu'on a dû de nous diriger vers la sortie à l'heure de fermeture des portes, il nous restait encore plusieurs salles inexplorées. Soirée barbecue chez Sabrina et Laurent.

















Mercredi 16

C'est l'anniversaire de Nicole aujourd'hui! Nous admirons toutes sortes de fleurs extraordinaire, d'arbres gigantesques dans le magnifique Jardin Botanique de Kings Park. Des perroquets aux couleurs de l'arc-en-ciel et des oiseaux cachés dans les branches emplissait le ciel de leur chants bruyants et incessants. Nous contemplons un merveilleux couché de soleil depuis un pont surplombant la mer et la ville. Soirée indienne au Punjab.






















Jeudi 17

Sabrina nous fait découvrir la plus belle plage de Perth et un joli café appelé "The Naked Fig" avec terrasse et pancakes au chocolat…Délicieux! Petite ballade pour digérer et premier bain dans la mer (un peu fraîche) pour les plus courageux… Alex boit une délicieuse Aguila (bière colombienne) à la santé de William pour se réchauffer…  Petit tour à Fremantle. Le soir on monte du côté de Joondalup et on s'approche à moins de 2 m d'une grande famille de kangourous dont les femelles ont chacune un petit "in the pocket"! Il faut croire que les conditions de survie autour du cimetière de Joondalup sont bonnes car j'ai appris que les kangourous sont capables de mettre leur gestation en veille s'ils manquent de nourriture… Sabrina et Laurent nous préparent un bon risotto et des grillades… On resterait bien quelques jours de plus mais…


On s'apprivoise...

Vendredi 18

On s'envole pour Broome. La sortie de l'avion nous fait le même effet que lorsqu'on ouvre la porte du four pour vérifier la cuisson du poulet… mais le Blue Seas Resort nous accueille avec une piscine ombragée… mmmh!

Samedi 19

Sous un soleil de plomb, on se rend au marché à pied en passant par les dunes de Cable beach qui doit son nom au premier câble télégraphique qui fut posé déjà en 1889 pour relier l'Australie à Java et au reste du monde. Les crabes furtifs sont au rendez-vous et on admire de grandes fleurs violettes (liseron?) à la forme parfaite d'un gramophone… L'après-midi, un vieil Hovercraft (hydroglisseur sur coussin d'air) de 1964 nous fait voyager dans le temps jusqu'à l'époque des dinosaures, magique! Le pilote nous explique des tas de choses mais le débit de paroles, son fort accent du terroir ajouté au bruit du moteur nous empêche de comprendre les 90% de ce qui avait l'air pourtant fort intéressant… Mais la rencontre avec les traces de dinosaures fosslisées nous laisse bouche bée. On voit assez précisément le chemin qu'a pris ce mégalopode de 85 tonnes à l'époque où le sol était meuble voir spongieux. La terre comprimée sous ses paluches a ensuite été recouverte de sédiments. Avec l'aide de millions d'années, ces empreintes se sont pétrifiées. Et le passage de ces immenses brachiosaures reste encore visible aujourd'hui presque comme si c'était hier… En plus l'Hovercraft est une formidable invention qui permet de glisser sur la terre comme sur l'eau à conditions que les vagues ne dépassent pas 90 cm. Un gros ventilateur envoie de l'air sous une grosse jupe en caoutchouc et soulève la machine et ses 14 passagers puis deux autres ventilo avec gouvernail permettent de propulser l'air vers l'arrière mais ça se pilote un peu comme un caddie de supermarché. pour faire un virage, il faut bien anticiper… mettre la machine en travers puis donner des gaz pour qu'elle commence lentement à tourner… question d'inertie… j'adore! (clin d'oeil à Antoine Auberson qui aime ce genre de détails techniques…)


Dimanche 20

Chaque nuit, je me fait réveiller par des chants d'oiseaux curieux que mon cerveau n'est pas habitué à entendre. Mon oreille de musicien ne peut pas s'empêcher d'analyser les intervalles de quinte, de sixte mineur et la descente chromatique parfaitement accordée au piano. Je me suis levé vers 5h pour l'enregistrer… et j'ai eu de la peine à me rendormir… Ecoutez le virtuose soit en mp3 soit sur cette page je crois que c'est un Currawong. 

On passe un certain temps au tel avec Quantas et l'aéroport pour essayer de retrouver la plaque dentaire qu'Antoine a probablement oublié dans l'avion… Hmmm. On se change les idées en prenant le bus pour aller assister au fameux "Staircase to the moon" le lever de lune est au rendez-vous en dessus de la baie… c'est magique! l'atmosphère est propice à la rêverie. On fait quelques pas pour aller écouter "Full moon gala concert" une collaboration entre des musiciens de jazz et des musiciens aborigènes. Les mélodies répétitives de la voix chevrotante du chanteur aborigène ne m'ont pas tout à fait conquis mais c'était intéressant…